De
plus en plus, en éducation, on parle d’intégrer la technologie pour améliorer
l’enseignement et l’apprentissage des élèves. Cependant, pour que celle-ci soit
vraiment profitable, elle doit être utilisée stratégiquement. En ce sens, j’ai
lu dernièrement un article intéressant traitant de ce sujet. Celui-ci
s’intitule Le modèle SAMR : une référence pour
l’intégration réellement pédagogique des TIC en classe et a été écrit par
Sébastien Wart, conseilleren technologies de
l'information et optimisation Web à la Fédération des établissements
d'enseignement privés (FÉEP).
Dans son article, M. Wart présente le modèle SAMR, lequel semble être une méthode d’intégration des TIC qui a fait ses preuves. Ce modèle a été élaboré par Ruben Puentedura, un homme qui serait une référence importante par rapport à l’intégration efficace de la technologie en classe et qui croit que les TIC peuvent avoir un impact positif sur l’enseignement et sur l’apprentissage. Que veut dire SAMR? En fait, ce sigle a été formé à partir des quatre mots suivants: Substitution, Augmentation, Modification et Redéfinition. Ces derniers représentent chacune des étapes pour assurer une intégration profitable des TIC. En fait, ce modèle consiste à partir d’une tâche traditionnelle pour en venir, au moyen de la technologie, à l’améliorer (substitution et augmentation) et, ultimement, à la transformer (modification et redéfinition). Ces composantes supposent une gradation, c’est-à-dire une certaine progression par rapport au niveau d’exploitation de la technologie : un peu dans le même sens que les stades de la taxonomie de Bloom. Regardons ces différents niveaux de plus près.
Dans son article, M. Wart présente le modèle SAMR, lequel semble être une méthode d’intégration des TIC qui a fait ses preuves. Ce modèle a été élaboré par Ruben Puentedura, un homme qui serait une référence importante par rapport à l’intégration efficace de la technologie en classe et qui croit que les TIC peuvent avoir un impact positif sur l’enseignement et sur l’apprentissage. Que veut dire SAMR? En fait, ce sigle a été formé à partir des quatre mots suivants: Substitution, Augmentation, Modification et Redéfinition. Ces derniers représentent chacune des étapes pour assurer une intégration profitable des TIC. En fait, ce modèle consiste à partir d’une tâche traditionnelle pour en venir, au moyen de la technologie, à l’améliorer (substitution et augmentation) et, ultimement, à la transformer (modification et redéfinition). Ces composantes supposent une gradation, c’est-à-dire une certaine progression par rapport au niveau d’exploitation de la technologie : un peu dans le même sens que les stades de la taxonomie de Bloom. Regardons ces différents niveaux de plus près.

Maintenant, regardons le niveau suivant, soit l’augmentation. Ce stade suppose que l’on se serve de la technologie afin de réaliser plus efficacement les tâches habituelles. Dans ce cas, il y a une amélioration fonctionnelle. Par exemple, on utilise le traitement de texte, mais cette fois, plutôt que de seulement transcrire le propre à l’ordinateur pour ensuite l’imprimer et le faire corriger par l’enseignant, ce dernier le corrigera directement à l’écran et se servira de l’outil « commentaires » pour faire des recommandations à l’élève, le questionner et lui permettre de se corriger directement sur le même document. Ainsi, il y a une certaine valeur ajoutée : l’élève n’a pas à tout récrire et la rétroaction peut être accélérée.
Ensuite,
on s’élève au stade de la modification, soit la première étape pour favoriser
une transformation réelle de l’enseignement ou des apprentissages. À ce point,
la technologie permet de modifier significativement les tâches scolaires : le travail se fait
vraiment grâce à l’informatique. Par exemple, l’élève rédigera son texte à
l’ordinateur de A à Z :
tout le processus d’écriture se réalisera à
l’aide
du traitement de texte. L’élève pourra ainsi tirer
profit d’un logiciel de correction comme Antidote et modifier son
texte à sa guise sans avoir à tout réécrire. Ensuite, les jeunes pourraient
créer, à l’aide d’un diaporama (PowerPoint), une bande dessinée animée de leur
histoire qui serait présentée à des enfants plus jeunes. Dans ce cas, la
technologie facilite la correction des textes et rend possible la création
d’une bande dessinée animée, et ce, tout en suscitant l’intérêt des élèves,
puisque leur travail sera présenté à d’autres personnes.
Bref,
je trouve que ce modèle est intéressant, car il a pour but d’exploiter la
technologie pour rendre les tâches signifiantes et favoriser l’engagement des
élèves. Je crois que celui-ci devrait être présenté dans les écoles, car, trop
souvent, j’ai vu des enseignants se limiter au stade de substitution et passer
à côté du réel potentiel de la technologie. À mon avis, pour que cette dernière
soit vraiment profitable, il faut s’assurer de l’utiliser pour créer des tâches
novatrices et de tirer des avantages considérables afin de mener les élèves
plus loin dans leurs apprentissages. Je vous invite à cliquer ici
pour consulter l’article intégral. Celui-ci comprend des illustrations
facilitant la compréhension ainsi qu’une vidéo dans laquelle M. Puentedura, le
père du modèle SAMR, met de l’avant les avantages à utiliser la technologie en
classe.
Tu as produit un billet très intéressant. Tu en fais une synthèse très bien structurée et tu expliques bien chaque phase avec des exemples. N'hésite pas à te relire plus tard. Ce sera un bon moyen pour toi d'évaluer le niveau de ta compétence professionnelle 8 et d'essayer de la développer.
RépondreEffacerJ'ai en banque ce lien pour mon cours 14 depuis l'année dernière. Le modèle présente une intégration réelle des TIC en classe.
Évidemment, les enseignants du futur devraient le connaître et se bâtir une banque d'outils TIC variés, pour chacune des 4 étapes.